« Au regard de la mémoire, continuons à créer des passerelles vers l’avenir pour que la musique permette encore et toujours d’inciter au dialogue, à la découverte, à la complicité, au questionnement. » Emmanuel Bardon, directeur artistique
En redécouvrant et interprétant des répertoires de musique ancienne, Canticum Novum tisse des liens entre la musique d’Europe occidentale et le répertoire du bassin méditerranéen, riche de l’union du monde chrétien et d’un Orient marqué d’une double hérédité juive et mauresque. Ces programmes reflètent par ailleurs une autre ambition de Canticum Novum, celle de positionner l’aventure humaine et l’interculturalité au cœur de ses projets et d’interroger sans cesse l’identité, l’oralité, la transmission et la mémoire.
Samâ-ï
– La route de la soie
Avec Jiang Jian-Hua – Ehru
Akihito Obama – Shakuachi
Tsugumi Yamamoto – Koto
Yutaka Oyama – Shamisen.
Pour la deuxième année consécutive (2018/2019), Canticum Novum est invité à jouer au Japon. A cette occasion un nouveau répertoire a été créé avec Jiang Jian-Hua – Ehru, Akihito Obama – Shakuachi, Tsugumi Yamamoto – Koto, et Yutaka Oyama – Shamisen et les musiciens de Canticum Novum.
Ce programme sera par ailleurs donné en juin au Festival de la Grange de Meslay ainsi qu’au Festin Musical de Sainte Croix en Jarez!
– TOPKAPI – Musique à la cour de Suleyman le Magnifique
Musique de l’Empire Ottoman des XVIème et XVIIème siècles D’après le Livre des Sciences de la musique de Dimitri Cantemir.
C’est à la cour ottomane que naît, au XVIe siècle, l’une des musiques les plus raffinées du Proche et Moyen- Orient. Cette musique palatine fondée sur le maqâm s’est épanouie au fil des siècles. Elle a toujours joui de la faveur des sultans mélomanes. Ses influences sont multiples. Les mélodies turques, arabes, persanes, byzantines, arméniennes, voire tziganes ont eu une influence déterminante sur le développement de la musique ottomane.
Militaires, religieux et aristocrates pratiquaient et développaient, chacun à sa manière, une forme musicale spécifique pour s’ennoblir et affirmer le symbole de leur puissance. Telle une bannière, la musique avait une fonction autant sociale qu’esthétique. Ainsi s’est enrichie une musique délicate et diversifiée, assimilant tous les aspects culturels de l’un des plus grands empires musulmans.
Programme :
Makäm-i Sûri Semâ’î – Dimitri Cantemir – Empire Ottoman, Punxa, Punxa – Séfarade – Turquie, Makâm-i Hüseyui Sakïl-i Agâ Rizâ – Dimitri Cantemir – Empire Ottoman, Nacimiento Y Cocacion De Abraham – Séfarade – Turquie, Makam-i Uzzal – Dervis Mehmed – Empire Ottoman, Semsiyemin Ucu Kare – Süleyman Cakal – Populaire Empire Ottoman, Armen Aravod – Arménie, Majo, majo, majo – Séfarade – Turquie, Aysor Dzayne – Sirt in sassani – Arménie, La Armada Turca – Séfarade – Esmirna , Altim tasta gül kuruttum – Nimet Hanim – Empire Ottoman, Rast nakis yürük semâî, Biz âlûde-î sâgar-î bâdeyiz – Hâfiz Post – Empire Ottoman, Makam-i Rehavi çember Dimitri Cantemir – Empire Ottoman, Una matica de ruda – Séfarade – Balkans, Üsküdar – Empire Ottoman, Numi, numi yaldati – Palestine
Distribution :
2 chanteurs et 5 instrumentistes
Gülay Hacer Toruk, Emmanuel Bardon – Chant, Aliocha Regnard – Nyckelharpa & Fidula, Emmanuelle Guigues – Kamensheh & Vièle, Isabelle Courroy – Flûtes Kaval, Aroussiak Guevorguian – Kanun, Philippe Roche – Oud, Ismaïl Mesbahi – Percussions
– AASHENAYI – Rencontre en terre ottomane
ASous le règne de Soliman le Magnifique l’empire ottoman est à son apogée: son armée et ses janissaires sont craints dans toute l’Europe et Istanbul émerveille le monde occidental. Pour Soliman, la « Sublime Porte » n’a pas seulement une position stratégique privilégiée pour le commerce ou la guerre mais une vocation à rassembler les cultures d’Orient et d’Occident. D’abord indifférents, les deux mondes sont devenus curieux l’un de l’autre, séduits, voire fascinés, ouverts enfin à des influences réciproques.
Aashenayi (Rencontre, en persan) témoigne de ce fourmillement culturel et invite à un voyage aux confins des musiques anciennes et traditionnelles. Les échos de la Perse, de la Turquie et de l’Europe se mêlent à la musique des chanteurs et instrumentistes constituant l’ensemble Canticum Novum. Chacun joue avec les couleurs de sa tradition musicale à travers les filtres de notre temps pour créer une expression commune.
Programme :
Aashenayi
Como Ponden – Cantiga 166 – Alfonso X el sabio (Espagne), Rast nakis beste – Dimitri Cantemir (Empire Ottoman), Morenica – Romance séfarades (Turquie), Dar Dâmané Sharâ – Khaled Arman (Afghanistan), Sareri hovin mernem – Inspiration de la tradition arménienne, Der makam-i “Uzzäl Sakil Turna” –Dimitri Cantemir (Empire Ottoman), Yo Era Nina De Casa Alta – Romance Séfarades – Esmirna, Nor tsaghik – Arménie XIIème siècle, Bugün benim efkârim var – Traditionelle Turquie, La Comida de la manana – Romance séfarade (Turquie), Khan delawar khan – Khaled Arman (Afghanistan), Durme, hermoza donzella – Romance séfarade (Balkans), Säqi ba khoda – Khaled Arman (Iran), Sirto – Instrumentale (Turquie), Offondo do mar tan chao – Cantiga 383 (Espagne)
Distribution :
Gülay Hacer Toruk, Mashal Arman, Emmanuel Bardon – Chant, Shadi Fathi – Tar, Sétar, Aliocha Regnard – Nyckelharpa & Fidula, Emmanuelle Guigues – Kamensheh & Vièle, Aroussiak Guevorguian – Kanun, Isabelle Courroy – Flûte Kaval, Gwénaël Bihan – Flûte à bec, Philippe Roche – Oud, Henri-Charles Caget, Ismaïl Mesbahi – Percussions
– PARADAIA – Les echos de la Perse, de la Turquie et de l’Europe
Le jardin persan, ensemble cohérent et structuré, cherche à exprimer et représenter l’harmonie entre les environnements culturels et naturels, entre l’homme et la nature. Lieu clos et mystérieux, stimulant les sens, le jardin persan de jadis invitait au repos, à la méditation, au plaisir et révélait la potentialité invisible des ressources naturelles.
Dans laTurquie ottomane, l’art du jardin a connu un développement extraordinaire dont le souvenir nous est parvenu principalement grâce au Palais de Topkapi à Istanbul. Au cours de réceptions grandioses, parfois nocturnes, lors desquelles les fastes de la vie de cour ottomane ne manquaient pas de s’exprimer, les musiques d’orient et d’occident résonnaient au long des allées dallées bordées de bassins, de vergers, de fontaines et de kiosques.
Paradaia invite à un voyage aux confins des musiques anciennes et traditionnelles. Les échos de la Perse, de la Turquie et de l’Europe se mêlent à la musique des chanteurs et instrumentistes de l’ensemble Canticum Novum.
Programme:
- Rast nakis beste – Dimitri Cantemir (Empire Ottoman)
- Morenica – Romance séfarades (Turquie)
- Dar Dâmané Sharâ – Khaled Arman (Afghanistan)
- Sareri hovin mernem – Inspiration de la tradition arménienne
- Der makam-i “Uzzäl Sakil Turna” –Dimitri Cantemir (Empire Ottoman)
- Yo Era Nina De Casa Alta – Romance Séfarades – Esmirna
- Nor tsaghik – Arménie XIIème siècle
- Bugün benim efkârim var – Traditionelle Turquie
- La Comida de la manana – Romance séfarade (Turquie)
- Khan delawar khan – Khaled Arman (Afghanistan)
- Durme, hermoza donzella – Romance séfarade (Balkans)
- Säqi ba khoda – Khaled Arman (Iran)
- Sirto – Instrumentale (Turquie)
Distribution: 2 chanteurs et 6 instrumentistes – Gülay Hacer Toruk, Emmanuel Bardon – Chant // Shadi Fathi – tar, sétar // Aliocha Regnard – Nickelharpa, fidula // Philippe Roche – Oud // Isabelle Courroy – flûtes kaval // Ismaïl Mesbahi – percussions.