CONFLUENCE#1 – Le souffle onirique des flûtes kaval

L’oreille buissonnière / Buda Musique 2014 (63′)

Compositions originales Isabelle Courroy

Distribution

DISTRIBUTION :

Katerina Papadopoulou : chant, Manuelle Agate : kaval, Bruno Allary : guitares, basse, bendir, programmations, Patrick Ayala : trompette, trombone, tuba, Hristina Beleva : gadulka, Nabankur Bhattacharya : tabla, Hassan Boukerrou : derbouka, Fred Braye : sons fixés, Benoît Capron : accordéon, Latif Chaarani : req, Isabelle Courroy : flûte traversière, kaval, chines, tampura, sons fixés, Shadi Fathi : sétâr, daf, Philippe Franceschi: clarinette, Christiane Ildevert : contrebasse, Fanis Karoussos : santur, lafta, Carine Lotta : chant, Georges Mas : clarinette, Lionel Romieu : mandole, tambura, Jérôme Salomon : daf, daouli,tombak, toumbeleki, Sokratis Sinopoulos : lyra

Direction artistique : Isabelle Courroy – Réalisation Bruno Allary

Enregistrements et mixage : Jean-Michel Bouillot, Mastering : Raphaël Jonin

Création graphique, photographies : Ralph Louzon ©adagp

Production : L’oreille buissonnière (Rustrel) avec le soutien de la Région Sud et la DRAC PACA

Distribution : Buda Musique (2018), Socadisc, Digital Believe


Isabelle Courroy, les transmutations d’un souffle par Laurent Aubert 

D’apparence modeste et rustique – un simple tuyau percé de quelques trous –, le kaval n’est pas pour autant un instrument facile à manier, et il faut toute la délicatesse et la force de conviction d’une véritable artiste pour en maîtriser les ultimes subtilités. Ces qualités sont ici mises au service d’une inspiration kaléïdoscopique, sans cesse renouvelée au fil des pièces qui, comme les perles d’un rosaire, s’égrènent dans cet album aux mille orients.

Abreuvée aux sources pour l’essentiel turco-balkaniques de son instrument, Isabelle Courroy croit aux fulgurances de l’improvisation, dont émane l’essentiel d’un répertoire ensuite façonné par une lente alchimie faite de méditations solitaires et de fusionnelles connivences. Les Orients et les Occidents qui peuplent son imaginaire apparaissent toujours en filigrane dans ce voyage musical. À partir de ces références s’élaborent des rencontres, se tissent des complicités, se développe un discours musical créatif fait de coups de cœur, de timbres entrelacés, de mélodies jubilatoires et de rythmes lancinants. Ainsi portés aux nues, les souffles éoliens du kaval vous chamboulent l’âme pour mieux vous entraîner dans les volutes incandescentes de leurs mélopées enivrantes.

Laurent Aubert / Ateliers d’Ethnomusicologie de Genève 

Isabelle Courroy